Des trois événements de la vie que les généalogistes recherchent en particulier, l’union est celui qui permet d’avancer le plus les recherches.
Cet acte concerne en effet deux personnes, et si les parents de chacun sont cités, ce qui est le cas d’un grand nombre d’acte, on y trouve au moins les noms et les liens de filiation de six personnes, sans compter les témoins et grand-parents parfois.
Et les actes de mariage, que ce soit sur les registres paroissiaux ou dans les archives de l’Etat-Civil, ne sont pas les seuls qui peuvent nous renseigner sur une union.
Ainsi, les contrats de mariage sont des actes notariés qui fixent l’organisation matérielle et financière du futur ménage.
Plus que l’acte de mariage, le contrat de mariage associe deux familles, qui s'entendent sur la situation financière qui sera celle du futur couple, pour toute la durée de sa vie.
Le veuvage et l’avenir financier des biens en cas d’absence de descendance sont également déterminés.
Ces documents, qui sont conservés chez les notaires ou aux archives départementales, nous donnent des informations sur la filiation des deux futurs conjoints, et sur leur entourage familial grâce aux noms des témoins.
Les renseignements sur la profession, la dot et les précisions sur les biens donnés par les parents de chacun pour l'établissement du nouveau couple nous apprennent la situation économique des familles, et du couple, et nous permettent de connaître son niveau de vie et sa place dans la société.
Enfin, le contrat de mariage précise aussi l’organisation familiale qui découle du mariage : où le couple va-t-il vivre ? Que se passera-t-il en cas de désaccord avec les parents ?
L’avenir des biens est également déterminé : en cas de veuvage, quelle sera la situation des biens apportés par chacun ? Que se passera-t-il si le couple n’a pas de descendance ?
Par ailleurs et spécifiquement dans certaines régions, pour certaines professions et à certaines époques, on peut aussi trouver d'autres actes qui se rapportent à une union : décrets de mariage, consentement parental et actes respectueux, autorisation de la hiérarchie.
Et sous l’Ancien Régime les dispenses de consanguinité nous apprennent également que les conjoints étaient cousins, et parfois même quelle était leur parenté.
Généatique vous permet de noter tous ces renseignements sur les fiches du couple, avec toutes les précisions possibles.
Vous pouvez également enregistrer dans votre généalogie des unions de différents types, qui ont donné lieu ou non à des actes écrits.
Ces unions permettent de mieux connaître nos ancêtres, et nous ouvrent des pistes pour connaître leur famille élargie.