Dès que l’on a un peu avancé sa généalogie, il devient difficile de se repérer parmi ses ancêtres.
Au quotidien, dire que je cherche le lieu de naissance de la mère du grand père paternel de la grand-mère maternelle de ma grand-mère maternelle est bien plus long que de dire que je ne sais pas encore où est née mon Sosa 249 !
C’est pour cela que très tôt les généalogistes ont cherché à numéroter les personnes de leur arbre.
Dès la fin du seizième siècle, Michel Eyzinger conçoit une méthode de numérotation des ancêtres.
Un siècle plus tard, cette méthode est reprise par le moine Jérôme de Sosa.
A la fin du dix-neuvième siècle, Stephan Kekulé von Stradonitz popularisa cette méthode que l’on connaît aujourd'hui sous le nom de numérotation Sosa-Stradonitz, ou numérotation Sosa.
Elle permet de numéroter ses ancêtres de façon indéfinie.
La personne centrale porte le numéro 1, son père le numéro 2 et sa mère le numéro 3.
Le père d’une personne N porte toujours le numéro N x 2. La mère de cette même personne porte le numéro (N x 2) +1.
A l’exception de la personne centrale, au départ de l’arbre, qui porte le numéro 1, les hommes portent toujours un numéro pair et les femmes un numéro impair.
Un ancêtre peut tout à fait porter 2 numéros Sosa, s’il y a un implexe et que 2 de ses descendants se sont mariés entre eux.
Lorsqu’il s’agit de numéroter une descendance, la situation est bien plus complexe, et aucune méthode ne fait l’unanimité à l'instar de la numérotation Sosa.
La méthode d’Aboville est toutefois la plus connue : l’ancêtre commun porte le numéro 1, ses enfants portent les numéros 1.1, 1.2, 1.3, …, les enfants du second seront 1.2.1, 1.2.2, 1.2.3, 1.2.4 etc.
Si un individu a eu des enfants de plusieurs lits, on ajoute une lettre pour différencier les unions : 1.3a.1, 1.3a.2, 1.3b.3 1.3b.4 etc.
Cette méthode a l’avantage de pouvoir identifier la génération au premier coup d’oeil.
Cependant, elle ne permet pas de repérer les garçons et les filles, au contraire de la numérotation Pélissier, qui utilise le même principe, mais avec des lettres.
Les majuscules désignent alors les garçons, et les minuscules les filles.
Les enfants de l’individu principal seront a, b, C et d. A la génération suivante, on peut avoir aA, aB, ac, aD et ae.
En cas d’unions multiples, chaque conjoint est identifié par un numéro : Ca1A, Ca1b, Ca2c, Ca2d, Ca2E, etc.
Les enfants naturels sont alors indiqués par le 0.
Généatique vous permet de recalculer automatiquement les numéros Sosa dans votre généalogie.
Sélectionnez la fiche de la personne qui doit porter le numéro 1, puis cliquez sur Personnes, et sur Définir comme Sosa 1.