On désigne par ce mot celui qui préparait les peaux afin de permettre l’écriture.
Depuis la démocratisation du papier à la fin du Moyen-Âge, cette profession a perdu de l’intérêt, et de l'importance.
Le parcheminier récupérait les peaux de bêtes mortes, le plus souvent des moutons, mais parfois aussi des chèvres ou des veaux. Il les nettoyait, les plongeait dans un bain de chaux pour en éliminer toutes les aspérités, les raclait pour ôter les poils.
Ensuite, la peau était polie, amincie et blanchie. Elle était alors prête à l’emploi, et pouvait être coupée, cousue ou pliée afin d’être insérée dans un livre.