Pour éviter de salir le lieu dans lequel on allait entrer, il fallait donc décrotter ses chaussures. Dans les villes, on trouvait donc des décrotteurs : il s’agissait de jeunes garçons qui attendaient le client pour racler la saleté de sa chaussure lorsque celui-ci le demandait.
Ils possédaient un petit tabouret ou une boîte sur laquelle le client posait son pied afin que sa chaussure soit nettoyée, à l’aide d’un racloir. Souvent, ces jeunes garçons proposaient également de donner un coup de cirage et de faire briller les chaussures de leur client.
Avec le développement du pavage des rues, et l’apparition des trottoirs, les souliers des passants se salissent beaucoup moins, et il n’est plus nécessaire de faire décrotter ses chaussures avant d’entrer quelque part : dans le pire des cas, il suffit de s’essuyer les pieds sur le paillasson à l’entrée.