Elle est souvent la femme d’un soldat ou d’un sous-officier, et préfère suivre son mari à l’armée plutôt que de l’attendre. Lorsque le régiment est en garnison ou au dépôt, elle tient la popote et le débit de boissons du régiment. Elle suit le régiment en campagne, et tient alors la cantine mobile. Lors des combats, elle va de soldat en soldat pour leur proposer un coup à boire.

 

 

Beaucoup de ces vivandières se sont distinguées au cours des campagnes napoléoniennes, de la guerre de Crimée ou de la guerre de 1870. La troisième République va petit à petit réduire leurs occupations, et à la veille de la Grande Guerre il n’y a plus de cantinières.