Petit à petit, ces dames ont voulu pour elles des caméristes, et cette fonction a été de plus en plus répandue et s’est confondue avec le rôle de gouvernante ou de femme de chambre.
Le terme s’est perdu, mais la pratique est restée jusqu’au XXème siècle : il était essentiel pour les femmes du monde, et même dans les classes moyennes aisées, qu’une dame ait sa femme de chambre, pour l’aider à se vêtir et se parer, être sa confidente, prendre soin de son linge et de ses bijoux.
Au théâtre et en littérature, ce sont des personnages secondaires importants qui permettent à l’auteur de nous faire découvrir les pensées d’un protagoniste parce qu’il raconte sa vie et ses états d’âme à sa camériste.